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.Le vin chilien est excellent.J'en buvais famille voisine de l'atelier.une rapidit extraordinaire, ce qui m'amenait, sur le cheminAlberto, par superstition, ne voulut pas conduire et j'aidu bal populaire, me sentir capable des plus grandsd m'en charger.Nous avons parcouru ainsi quelques kilo-exploits.mtres jusqu' l'arrt ncessaire pour rparer la bote deLa fte s'est droule dans un cadre agrable et intime, etvitesses qui ne rpondait plus.Un peu plus loin, en freinantnos htes ont continu nous remplir de vin l'estomac et ledans un virage assez serr, alors que je roulais vite, la pla-cerveau.L'un des mcaniciens de l'atelier, particulirementquette du frein arrire a saut.La tte d'une vache est appa-aimable, me demanda de danser avec sa femme car lerue dans le virage, suivie d'un tas d'autres.Je me suis mlange ne lui avait pas russi.Ladite femme tait touteaccroch au frein main mais celui-ci, soud la vachaude et tremblante, elle avait bu, je la pris par la main pourcomme je te pousse , s'est cass galement.Pendant unl'emmener au-dehors.Elle me suivit docilement mais semoment, je n'ai rien vu d'autre que des formes ressemblantrendit compte que son mari la regardait et me dit qu'elle des bovins qui passaient rapidement de chaque ct, tandisvoulait rester l'intrieur.Je n'tais plus en tat d'entendreque notre malheureuse Poderosa, pousse par une forteraison et nous avons commenc nous disputer au beaupente, prenait de la vitesse.Par miracle, nous n'avions rienmilieu de la salle.Alors que tout le monde commenait touch d'autre que la patte de la dernire vache, quand toutnous regarder, elle essaya de m'envoyer un coup de pied, coup surgit du lointain une rivire qui semblait se rappro-tandis que je m'efforais de la traner jusqu' l'une descher impitoyablement.Je lchai la moto contre le remblaiportes.Mais, comme je continuais la tirer, je lui fis perdredu chemin.Elle franchit les deux mtres de dnivellation enl'quilibre et elle tomba par terre avec fracas.Pendant queun clair et resta incruste entre deux pierres.Mais nous,nous courions vers le village, poursuivis par un essaim denous tions sains et saufs.danseurs en furie, Alberto regrettait tous les verres de vinToujours protgs par la lettre de recommandation de laqu'il aurait fait payer au mari. presse , nous avons t logs par des Allemands qui nous5150 songeait qu' nous gter.C'tait notre dernier jour deont reus trs cordialement.Le soir, je fus pris de colique et vagabonds motoriss .Le suivant s'annonait plus diffi-je ne savais pas comment l'arrter.J'avais honte de laisser uncile : nous allions devenir des vagabonds non motoriss .tel souvenir dans le pot de chambre, de sorte que je me suispench la fentre et que j'ai livr l'espace et l'obscurit" toute ma douleur.Le lendemain matin, en regardant lePOMPIERS VOLONTAIRES, HOMMES A TOUT FAIRErsultat,j'ai dcouvert deux mtres plus bas une grande tleET AUTRES BALIVERNESde zinc sur laquelle des pches schaient au soleil : ce spec-tacle indit avait de quoi impressionner.Nous avons imm-Au Chili, il n'y a pas ( ma connaissance) de corps dediatement fil.pompiers non volontaires, mais le service ne s'en ressent pas,Mme si l'incident, au premier abord, semblait sanscar tre capitaine dans l'un de ces corps est un honneur dis-importance, notre erreur d'apprciation se rvlait prsent.put par les hommes les plus capables du village et des quar-La moto faisait une srie de choses bizarres chaque foistiers o ils interviennent.Et n'allez pas croire que ce soitqu'elle devait affronter une cte.Pour finir, nous avonsune tche purement thorique, du moins dans le sud duentam celle de Malleco, o se trouve un pont de cheminpays, o les incendies se succdent une frquence notable.de fer que les Chiliens considrent comme le plus levJe ne sais si c'est cause des maisons en bois, qui sont lesd'Amrique.C'est l que la moto nous a lchs et que nousplus rpandues, ou du faible niveau culturel et du manqueavons perdu toute une journe attendre une me chari-de ressources matrielles du peuple, ou encore d'un autretable, sous forme de camion, pour nous emmener jusqu'aufacteur qui s'ajoute tout cela.Ce qui est sr, c'est quesommet.Nous avons dormi dans le village de Cullipullidurant les trois jours o nous avons t logs la caserne,(une fois notre objectif atteint) et nous sommes partis dedeux graves incendies et un autre, plus petit, se sont dclarsbonne heure, dans l'attente de la catastrophe que l'on sentait(je ne prtends pas faire croire que ce soit l la moyenne,dj venir.mais le fait est authentique).Sur la premire cte srieuse (parmi toutes celles qui seJe dois prciser qu'aprs avoir pass une nuit chez letrouvent sur le chemin), la Poderosa est reste cloue au sol,fameux sous-lieutenant, nous avons dcid de changer dedfinitivement. partir de l, quelqu'un nous a embarquschambre, mus par les prires des trois filles du gardien deen camion pour Los Angeles, o nous l'avons laisse dans lal'immeuble de la caserne des pompiers, dignes reprsen-caserne des pompiers.Nous avons dormi chez un sous-lieu-tantes de la grce de la femme chilienne qui, laide ou jolie, atenant de l'arme chilienne qui semblait trs reconnaissantje ne sais quoi de spontan, de frais, qui captive immdiate-de l'accueil qu'on lui avait rserv dans notre pays et qui ne5352 ment de la sirne, trop frquent pour constituer une nou-ment.Mais je m'loigne du sujet.On nous a donn uneveaut, n'inquite qui que se soit.chambre o monter nos lits de camp, et notre habituel som-Une maison de bois et de torchis frmissait chaque jetmeil de plomb nous a empchs d'entendre les sirnes.Lesd'eau qui s'abattait sur son squelette en flammes, tandis quevolontaires de garde ignoraient notre existence, de sortela fume cre du bois brl dfiait le travail stoque desqu'ils sont partis en flche avec les autopompes et que nouspompiers, qui, entre deux clats de rire, protgeaient les mai-avons continu dormir jusqu' une heure bien avance dusons voisines avec leurs lances eau.Du seul endroit quilendemain, o nous fmes informs de l'vnement
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